Rencontre avec un sociétaire : Didier Fajoux

 « Vous êtes entré dans l’entreprise lors de l’ouverture du rayon poissonnerie en 2017 ; racontez-nous ... »

   « J’ai candidaté à ce poste qui était une création parce que je m’étais renseigné au préalable sur l’enseigne Biocoop, que c’était motivant de démarrer un rayon même de petite taille ; cela représentait un nouveau challenge pour moi et j’ai toujours aimé ça ! »

   « Pouvez-vous nous préciser quel est le cahier des charges de Biocoop pour le poisson : le poisson d’élevage, il est bio, mais qu’en est-il du poisson de mer ? »

   « Le poisson d’élevage est bio cela va sans dire ; pour le reste, la charte Biocoop consiste  à respecter la saisonnalité ; c’est ce que j’avais appris à l’école il y a bien longtemps mais qui est peu respecté maintenant. Il faut dire que ce n’est pas toujours facile à certaines périodes, celles de reproduction par exemple car l’étal peut être un peu moins garni. Mais quand on échange patiemment et sur le long terme avec les clients, ils comprennent bien sûr ! Je travaille avec deux mareyeurs dont un de La Cotinière. Nos poissons proviennent en grande partie de pêche côtière avec des petits bateaux et beaucoup sont des poissons de ligne.

   « Poissonnier, c’est votre métier depuis longtemps ? »

   « J’ai fait plusieurs métiers mais j’ai fait mon apprentissage en poissonnerie il y a presque trente ans. J’ai en particulier travaillé pendant 20 ans comme responsable d’un rayon de 350m2 avec 10 personnes.

C’est un métier qui demande de bien savoir choisir ses produits, de savoir les préparer et de bien connaître ses clients pour les satisfaire dans le respect des règles que Biocoop se donne.

J’aime la mentalité du Pois Tout Vert et j’y suis heureux ! Cet engagement de ma personne et de mes compétences professionnelles s’est traduit naturellement par l’envie, dès la création de la SCIC, d’en devenir sociétaire. Je n’hésite pas à parler de notre statut coopératif aux clients dès lors que je les connais un peu plus et que je sens qu’ils pourraient être réceptifs. Certains se sont laissés convaincre par mes arguments. C’est un poste où il est sans doute plus facile d’engager le dialogue. »

   « Vous êtes élu au CSE (Comité Social et Economique) et, à ce titre, vous siégez au Conseil d’Administration. »

   « Oui, et cela participe de mon investissement à être le représentant de mes collègues auprès de la direction et des administrateurs. »

   « Un souhait ? »

   « Pérenniser ce rayon en formant mon (ou ma) successeur lorsque je prendrai ma retraite dans quelques années car j’ai toujours aimé transmettre mes connaissances ».